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Faits divers & Justice

Tunisie : un étudiant gabonais injustement écroué

Ambassade du Gabon en Tunisie

Ambassade du Gabon en Tunisie © DR

Un étudiant gabonais dont l'acronyme est MKAD se trouve, depuis le 16 janvier 2025, dans une prison de Tunisie. Inscrit en master 2 en actuariat, le jeune homme de 24 ans était en période d'examen quand il a été placé sous mandat de dépôt dans les murs du pénitencier de Tunis, la capitale de ce pays d'Afrique du Nord. Pis, l'inquiétude des parents est à son comble, du fait que l'avocat commis à la défense de ce dossier par la chancellerie soit devenu injoignable.

Une source proche de la famille confie que l'arrestation de MKAD a eu lieu le mardi 15 janvier. Ce jour-là, l'étudiant serait allé faire ses courses dans un espace commercial, au sortir duquel il aurait été approché par deux gourgandines déjà fichées par la police. Une fois celles-ci seules avec leur client, l'alerte sera aussitôt donnée aux flics par le voisinage. D'où la mise aux arrêts du jeune gabonais.

Constatant son absence prolongée du logement, le camarade de MKAD fait alors le tour des commissariats de Tunis le matin du 16 janvier. S'il parvient à le localiser, il n'a malheureusement pas l'autorisation de rendre visite à son compatriote placé en garde à vue la veille. Aussi, il tient l'ambassade au fait de la situation. D'autant qu'il faut à tout prix un avocat au mis en cause devant être déféré devant le procureur, le vendredi 17 janvier, sur le coup de 10 heures.

Le conseil auquel recourt la représentation diplomatique est si cher que l'enseignant de MKAD oriente ses proches vers un autre défenseur, qui empoche d'emblée 1 000 dinars (environ 200 mille FCFA). Mais l'affaire est reportée au lundi 20 janvier et l'avocat, qui a semblé plutôt se tourner les pouces, exige 1 800 autres dinars pour assister l'étudiant gabonais. Soit 2 800 dinars en tout pour ses prestations.Cette situation contraint alors le chancelier à commettre un autre avocat connu des services de l'ambassade sur le dossier.

Sauf que, à leur grande surprise, le juriste avec lequel les parents échangeront préalablement restera injoignable jusqu'à ce jour. D'où cet appel lancé aux autorités gabonaises par la famille, qui n'a aucune nouvelle de l'apprenant en fin de cycle depuis son incarcération. D'autant que la chancellerie ne semble rien faire pour contraindre ce second avocat à communiquer.

Depuis lundi 21 janvier dernier jusqu'au moment de notre bouclage hier, ce dernier n' donné aucune nouvelle, en dépit des appels des parents depuis Libreville.

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