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Politique

Gouvernement : dix-huit ministres en route pour l'Assemblée

Gouvernement : dix-huit ministres en route pour l'Assemblée

Lundi prochain, 142 députés élus lors des législatives de septembre et octobre derniers, feront leur entrée dans l’hémicycle du palais Léon-Mba. Ce sera l’ouverture de la 14e législature, la première de la Ve République. Parmi ces élus, dix-huit (18) membres du gouvernement, tenus par l’incompatibilité constitutionnelle entre fonctions ministérielles et mandat parlementaire, viennent d'abandonner leurs fonctions au sein de l'Exécutif en vertu de l’article 73.

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Sont concernés : Alexandre Barro Chambrier, vice-président du gouvernement ; Camélia Ntoutoume Leclercq (Éducation nationale) ; Ulrich Manfoumbi Manfoumbi (Transports) ; Régis Onanga Ndiaye (A aires étrangères) ; Brigitte Onkanowa (Défense) ; Séraphin Akure-Davain (Justice) ; Philippe Tonangoye (Eau et Énergie) ; Maurice Ntossui Allogo (Eaux et Forêts) ; Mays Mouissi (Environnement) ; Laurence Ndong (Mer) ; Sosthène Nguema Nguema (Pétrole) ; Adrien Mougougou (Santé) ; Marcelle Ibinga-Itsitsa (Fonction publique) ; Patrick Barbera-Isaac (Travail) ; Lubin Ntoutoume (Industrie) ; Zenaba Gninga Chaning (Entrepreneuriat) ; Odette Polo-Panzou (Agriculture) ; Armande Longo-Moulengui (Jeunesse et Sports).

Le 3 novembre, le ministre de la Réforme et des Relations avec les institutions, François Ndong Obiang, avait pour ainsi dire, rappelé cette obligation en affirmant que conformément à l’article 73 de la Constitution, "les ministres concernés doivent à partir de la publication officielle, déposer leur démission auprès du président de la République, chef de l'État, chef du gouvernement, et ce avant l’installation du bureau du Parlement auquel ils appartiennent". Depuis cette communication officielle, le compte à rebours est engagé et touche désormais à son terme.

Ministres influents ou proches du chef de l’État, tous s’y sont donc soumis. L’article 70 de la Constitution laisse toutefois la porte ouverte à un retour au gouvernement : le président peut choisir librement ses ministres, parlementaires ou non, dès lors qu’ils renoncent à leur mandat.

Il reste que cette démission forcée des dix-huit ministres annonce un remaniement qui pourrait redessiner l’équilibre interne de l’exécutif. D’autant que cette recomposition pourrait dépasser le simple remplacement des démissionnaires pour s’étendre aux ministres battus lors des récentes élections et le reste, renforçant l’idée d’un ajustement politique plus profond que ne le laisse entendre la seule contrainte constitutionnelle.

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