Onze femmes au gouvernement Ndong Sima III. Parmi elles, Camélia Ntoutoume-Leclercq reconduite au poste de ministre de l'Éducation nationale et désormais ministre d'État. Brigitte Onkanowa, confirmée à la tête de la Défense nationale… et cinq autres qui ont fait leur entrée. Notamment Marcelle Ibinga-Itsitsa (Enseignement supérieur), Odette Polo-Pandzou (Agriculture), Armande Longo-Moulengui (Culture et Arts), Syrielle Zora Kassa (Pêche et Mer), Élodie Diane Fouefoue-Sandjoh (Femme). Soit une représentativité féminine d'environ 31 %.
Autres faits marquants : l'apparition du ministère de la Femme et de la Protection de l’enfance. Mais aussi et surtout le fait que deux pans essentiels (Éducation et Enseignement supérieur) de la formation sont aux mains de la gent féminine. Ce qui constitue une première dans l'histoire politique de notre pays.
Toute chose qui témoigne de l'apport non négligeable des femmes dans la sphère politique, la reconnaissance de leurs compétences et la volonté du président de la Transition, le général Brice Clotaire Oligui Nguema, de leur accorder une place de choix dans le processus en cours dans notre pays depuis le 30 août 2023. Deux femmes chevronnées dont le parcours devrait permettre de répondre, autant que faire se peut, aux attentes placées en elles par les plus autorités de la Nation.
Si Camélia Ntoutoume-Leclercq fait office de cacique, l’ancienne directrice générale de l'Institut universitaire des sciences de l'organisation (IUSO), Marcelle Ibinga Itsitsa est, comme qui dirait, "la femme qu'il faut à la place qu'il faut". Tant ce secteur est en proie à d'énormes difficultés. Notamment la vétusté des infrastructures, l'insuffisance des capacités d'accueil, l'insécurité au sein des campus, les effectifs pléthoriques, les retards de paiement de bourses, etc. Bref, elles sont attendues au pied du mur.
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