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Économie

Les 10 axes majeurs de la FEG pour le développement en 2025

Henri-Claude Oyima, Président de la Fédération des entreprises du Gabon - Présentation des voeux au Chef de l'État le 10 janvier 2025 © Presse Présidentielle

La traditionnelle cérémonie de présentation des vœux au couple présidentiel par la Fédération des entreprises du Gabon (FEG) a offert à cette dernière une nouvelle opportunité pour dresser un état des lieux de la situation économique de notre pays. Au terme d'une année 2024 fortement marquée par des bouleversements mondiaux, les membres de cette organisation ont rappelé à la première institution du pays leur volonté de contribuer "pleinement à la construction d'une économie inclusive et compétitive".

Lors de son intervention, le président de la FEG, Henri-Claude Oyima, a martelé la volonté des opérateurs économiques de se poser en force de proposition pour améliorer le climat des affaires. "L'année 2025 s'annonce comme une année charnière pour l'économie et les entreprises, marquée par des évolutions significatives dans le paysage institutionnel, économique et social. Nous espérons que ces changements ouvriront de nouvelles perspectives propices au développement de nos activités", a-t-il fait savoir.

De plus, a-t-il rappelé, "la FEG s'est fixée une ambition claire, celle de bâtir une économie forte pour garantir la souveraineté nationale". Pour ce faire, l'organisation patronale a identifié 10 axes majeurs pour l'année 2025 sur lesquels elle entend travailler. Il s'agit de :

  • la maîtrise des dépenses publiques et des déficits budgétaires ;
  • la réduction des barrières commerciales ;
  • l'optimisation de la réglementation et des procédures administratives ;
  • la promotion de l'éducation et la formation pour améliorer la productivité ;
  • le renforcement de la protection judiciaire des entreprises pour créer un environnement juridique stable ;
  • la mise en place d'une fiscalité de développement efficace et stable ;
  • la mise en place d'une stabilité macroéconomique pour maintenir la confiance des investisseurs ;
  • l'accélération de la digitalisation ;
  • une réglementation bancaire alignée sur le niveau de développement économique et social ;
  • un traitement optimal et définitif de la dette intérieure, préalable à la reconstitution des marges d'investissements aux entreprises.

Dans cette logique, les patrons n'ont pas manqué d'inviter le chef de l'État et le gouvernement à accélérer les réformes pertinentes en faveur d'un écosystème des affaires assaini. L'idée étant de permettre à chaque entrepreneur d'exercer sereinement.

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