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Sport

Entraîneurs de football en Afrique : la Caf renforce les exigences

Simoste Sima © DR

Dans un contexte où le football africain aspire à atteindre de nouveaux sommets, la Confédération africaine de football (Caf) a décidé de frapper fort en imposant des conditions strictes aux entraîneurs des équipes nationales et des clubs.

Selon des sources proches de l'organisation, le principal changement concerne la nécessité pour les entraîneurs de posséder une Licence A Caf pour se retrouver sur le banc de touche lors des compétitions officielles. Ce dispositif, qui vise à renforcer le niveau de compétence des coachs, devrait également s'étendre aux championnats domestiques dans les mois à venir.

La Ligue nationale de football professionnel (Linafp) a d'ores et déjà commencé à évaluer la situation actuelle des entraîneurs du National-Foot 1 pour la saison 2024-2025. Le constat est préoccupant : sur les treize entraîneurs en poste, cinq d'entre eux ne répondent pas aux nouvelles exigences de la Caf.

Nicaise Ondeno (FC 105), Alain Djissikadié (Stade Mandji), Robert Makambo (Lambaréné AC), Estimé Soua Ikabanga (CSB) et Pamphile Kolimin (Lozosport) risquent ainsi de se retrouver sans poste si la Linafp applique strictement ces nouvelles règles.

Cependant, la situation n'est pas entièrement sombre. Des entraîneurs tels que Simoste Sima (CMS), Kevin Ibinga (CF Mounana) et Thomas Libih (USB), tous titulaires d'une Licence A Caf sont en mesure de poursuivre leurs activités en toute légitimité.

De même, des entraîneurs avec une Licence B Caf, comme Amos Moussavou (Vautour Club) et Franck Diloussa (AS Dikaki), pourront également continuer leur mission, tant qu'ils respectent les nouvelles directives.

Cette initiative de la Caf souligne l'importance croissante d’une formation adéquate pour les entraîneurs, un facteur déterminant dans la performance des équipes africaines sur la scène internationale.

À travers cette démarche, la Caf espère non seulement améliorer le niveau général du football sur le continent, mais aussi encourager les entraîneurs à se former davantage et à se professionnaliser. Le futur du football africain pourrait bien dépendre de ces choix éclairés.

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