Cette nouvelle Constitution, fruit d'un processus inclusif et d'une campagne apaisée, remplace celle de 1991, jugée obsolète après de nombreuses modifications. Elle se veut le reflet d'un Gabon nouveau, tourné vers l'avenir et aspirant à une gouvernance plus juste et équitable.
"Le peuple gabonais, souverain primaire, m'a donné l'opportunité de rendre officielle l'intégration de cette nouvelle Constitution dans l'ordonnancement juridique interne du Gabon", a déclaré le Chef de l'Etat Brice Clotaire Oligui Nguema, lors de son discours. Il a tenu à saluer la maturité des acteurs politiques, l'unité nationale et la transparence qui ont prévalu tout au long du processus référendaire.
La nouvelle loi fondamentale pose les bases d'un Etat de droit renforcé, garantissant les libertés fondamentales, l'égalité devant la loi et une justice équitable. Elle définit également le cadre institutionnel du pays et promeut un développement économique et social inclusif, tout en valorisant le patrimoine culturel gabonais.
"Cette Constitution est appelée à être le reflet de notre histoire et la plateforme de nos espérances", a insisté le Chef de l'Etat. Il a appelé à un changement profond de gouvernance, avec "de nouveaux visages et de nouveaux usages", afin de rompre avec "l'ordre ancien".
L'adoption de cette nouvelle Constitution marque une étape clé dans le processus de transition en cours au Gabon. Elle ouvre la voie à l'élection présidentielle prochaine, lors de laquelle le nouveau président prêtera serment sur ce texte fondateur.
L'événement de ce 19 décembre 2024 restera gravé dans les annales du Gabon. Il incarne l'espoir d'un avenir meilleur, fondé sur la démocratie, la justice et le progrès pour tous les Gabonais.