La dette publique du Gabon est "abyssale", selon le chef du gouvernement Brice Clotaire Oligui Nguema. À l'entendre, son équipe a hérité d'une dette qui obère ses efforts et sa détermination à mettre en oeuvre le changement auquel les Gabonais aspirent. Mais cela ne saurait excuser la non-matérialisation d'une vision à laquelle ses compatriotes ont massivement adhéré le 12 avril dernier.
--
Lire - Séminaire gouvernemental : le discours de la méthode d'Oligui Nguema
--
Le chef de l'État en est conscient car, en bon militaire, il sait que contourner un obstacle sur un parcours du combattant implique une combinaison de techniques, de force physique et de stratégie. C'est donc en comprenant les spécificités de l'obstacle que constitue la dette que la reconquête de l'indépendance économique du Gabon apparaît comme la méthode plausible pour faire face à la situation. Ceci passe par la transformation locale de nos ressources, a-t-il lancé. Évoquant, notamment, le domaine minier qui doit permettre à notre pays de redynamiser considérablement son économie, avec des incidences positives directes attendues dans divers autres secteurs.
À tout considérer, ce séminaire est une occasion de réfléchir à l'amélioration des instruments et dispositifs de financement de l'économie. Car, en auscultant l'évolution de la dette publique, il n'est guère évident de s'en sortir sans changement de stratégie.
Les chiffres sont d'ailleurs éloquents. La dette publique a grimpé, à fin mars 2025, à 7 179,056 milliards de FCFA, selon les derniers chiffres de la Direction générale de la Dette (DGD) qui, dans le détail, parle de 4 180,741 milliards de FCFA de dette extérieure et 2 998,315 milliards de FCFA de dette intérieure. Cette situation est imputable, en grande partie, au régime déchu qui a eu un recours accru au marché financier international. Ce n'est un secret pour personne.
Des efforts ont été consentis depuis la Transition pour l'atténuer, avec le règlement de 2000 milliards de FCFA durant cette période. Cela, dans un engagement du gouvernement à limiter le fardeau de la dette publique, même dans un environnement économique contraint. L'impératif est là, à l'Exécutif d'adapter sa stratégie.
random pub
Articles associés
Le 7 août, dernier jour du dépôt des candidatures pour les législatives et locales de septembre et octobre prochains, a été marqué par un véritable rush témoignant de l’âpreté des luttes à venir.
Le ton est donné : pas question de brûler les étapes des scrutins de septembre et octobre prochains.
Depuis son accession à la magistrature suprême, Brice Clotaire Oligui Nguema n'a de cesse de prôner le respect des symboles de la République gabonaise.
En sa qualité de chef du gouvernement, Brice Clotaire Oligui Nguema a ouvert hier, à Owendo, les travaux du séminaire gouvernemental axé autour de l'évaluation des cent premiers jours et l'accéléra
Avocat renommé, diplômé des universités de Paris 1 Panthéon-Sorbonne et de Versailles, Anges Kevin Nzigou a officiellement annoncé sa candidature à la mairie de Libreville sous les couleurs du Fron
