La présidentielle d’avril 2025, les législatives et les locales entamées en septembre dernier ont profondément redessiné le paysage politique national. Dans ce contexte de recomposition, le RPM a réussi à se positionner comme la troisième force politique du pays. Ses résultats témoignent de cette percée que le parti juge bien insuffisante.
Au-delà des "nombreux écueils" qui ont émaillé le processus électoral, il estime qu’il aurait pu mieux faire en exploitant ses nombreux atouts. Pour le RPM, cette étape confirme la nécessité d’une lecture honnête de sa position actuelle sur l’échiquier politique. Comme l’a souligné son vice-président Jean-Robert Goulongana, "notre parti dispose aujourd’hui d’une présence réelle sur le territoire national, mais cette présence est encore insuffisante au regard de nos ambitions et de notre potentiel". Une déclaration qui met en lumière la dualité qui traverse désormais le parti à l'heure du bilan : un potentiel de développement indéniable, mais également des faiblesses structurelles persistantes.
Sur le terrain, note le parti, le RPM pâtit d’une organisation parfois lacunaire, d’un discours politique qui peine à s’incarner pleinement et d’une mobilisation militante encore limitée. La coordination des actions politiques reste également un point à améliorer. Dans ce contexte, la recomposition politique récente impose au RPM de repenser sa stratégie.
L’enjeu est de transformer ce statut en influence concrète et durable sur le terrain, afin de consolider sa place parmi les forces majeures du pays. Le parti se trouve à un tournant : entre les enseignements tirés des dernières élections et l’urgence de structurer son action, l’avenir du RPM dépendra de sa capacité à lier ambition et organisation.
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