Au cœur de la COP 29 à Baku, le vice-président de la Transition du Gabon, Joseph Owondault Berre, a fermement réaffirmé la position de son pays face aux défis climatiques croissants. "La population gabonaise subit l’élévation du niveau de la mer, l’augmentation des inondations et les changements dans le régime des précipitations", a-t-il déclaré, soulignant que ces phénomènes altèrent gravement la qualité de vie des Gabonais et intensifient les conflits entre l'homme et la faune.
Le Gabon, riche en biodiversité, se retrouve en première ligne des impacts du changement climatique. Les témoignages de communautés touchées illustrent une réalité alarmante : des terres agricoles inondées, des écosystèmes dégradés, et une faune en danger. Face à cette situation, le vice-président a insisté sur l’importance d’une transition vers des économies neutres en carbone, tout en soulignant que les pays à faibles revenus, comme le Gabon, nécessitent un soutien financier crucial pour s’adapter aux effets dévastateurs du climat.
À Baku, l'engagement du Gabon se veut exemplaire. "Nous poursuivons le combat pour le bien de l’humanité", a affirmé Berre, tout en appelant à une action collective. "La crise climatique exige une confiance, une équité et une responsabilité partagée", a-t-il ajouté, rappelant que les solutions doivent émerger d'une coopération internationale renforcée.
La COP 29, ouverte le 11 novembre et qui se clôturera le 22 novembre, attend plus de 20 000 participants. Ce rassemblement est une occasion cruciale pour les nations de se rassembler et d’explorer des solutions durables face à une crise qui nous concerne tous. Le Gabon, en tant que nation engagée, montre la voie à suivre pour un avenir respectueux de notre planète et de ses habitants.