Le samedi 28 juin 2025, le Président de la République, S.E. Brice Clotaire Oligui Nguema, a présidé la signature d’une convention déterminante entre l’État gabonais et l’entreprise Porteo BTP pour l’aménagement et le bitumage du tronçon routier Alembe–Mikouyi, long de 300 km. Cette infrastructure stratégique, financée en grande partie par BGFIBank, représente un investissement colossal de 140 milliards de francs CFA.
Ce partenariat public-privé, inédit par son ampleur, marque un tournant majeur dans la politique d’infrastructures du pays. Selon le ministre des Travaux publics, Edgard Moukoumbi, il s’agit du plus long linéaire jamais confié à une seule entreprise au Gabon. Les travaux seront menés simultanément depuis Alembe et Mikouyi, afin de réduire les délais d’exécution et de répondre efficacement aux attentes des populations.
Ce chantier revêt une importance capitale pour le désenclavement du centre du pays. Il permettra notamment de désaturer certains axes secondaires, de renforcer l’interconnexion entre les réseaux routier, ferroviaire et aérien, et d’accroître l’accessibilité des zones rurales aux services de base. Pour les populations locales, l’impact se mesurera en termes d’emplois, de mobilité et de stimulation économique.
La traversée de la réserve naturelle de la Lopé représente un défi technique et environnemental de taille, que les ingénieurs promettent de relever avec des solutions innovantes et respectueuses de la biodiversité.
À travers ce projet structurant, le Chef de l’État confirme sa volonté de faire du réseau routier un levier de développement durable, capable de soutenir la croissance et de transformer concrètement le quotidien des Gabonais.
random pub
Articles associés
C’est une étape décisive que vient de franchir le Gabon dans sa quête de souveraineté numérique. Le samedi 28 juin 2025, le Chef de l’État, S.E.
Le Gabon vient de marquer un point décisif sur l’échiquier économique africain.
Dans une déclaration récente, Alain-Claude Bilie-By-Nzé, candidat à l’élection présidentielle d’avril dernier, a indiqué qu’il ne produirait pas ses comptes de campagne, contrairement à ce qu’exige
D'où la séance plénière d'hier, certainement l'avant-dernière avant la fin de session parlementaire, lundi prochain.
Un exercice parlementaire, prévu par les dispositions de l'article 80 de la Constitution, dont le bien-fondé et la pertinence peuvent être remis en cause alors que l'intersession parlementaire est
Comme on pouvait s'y attendre la Commission mixte paritaire (Assemblée nationale et Sénat) a débuté ses travaux, hier.
