Le réseau routier gabonais compte un peu plus de 2 000 km de voies bitumées sur un linéaire total de 10 384 km. Malgré l'existence de textes juridiques (loi n° 13/2 003 du 17 février 2005 et décret n° 0289/PR/ MEIAT du 18 février 2011) qui le protègent, le patrimoine routier national fait toujours l'objet d'une forte agressivité, surtout de la part des gros-porteurs comme les grumiers en charge.
Lesquels agissent impunément, en faisant fi des dispositions nationales et communautaires sur le tonnage à l'essieu à respecter, en profitant sans doute aussi des insuffisances du système de surveillance des agents commis à cette tâche.
Mais les autorités politiques n'entendent pas baisser les bras. C'est la raison pour laquelle, pour le projet d'aménagement du tronçon Ntoum-Cocobeach et celui de construction de l'axe Andem-Akournam, elles ont dé- cidé d'y installer des stations de péage et de pesage. La mesure est d'autant plus louable que le péage