Dans le cadre de la régionalisation de ses activités, par la mise en place des centres régionaux de transfusion sanguine, le directeur général du Centre national de transfusion sanguine (CNTS), Jean-Rémi Ossibadjouo, était dernièrement dans le Haut-Ogooué pour entretenir les chefs de quartier de Franceville, les groupes associatifs et les volontaires de la Croix-Rouge, sur la nécessité de faire un don du sang. La rencontre a eu lieu à la mairie du 3e arrondissement, en présence de sa déléguée spéciale, Élodie Diane Fouefoue Sandjoh.
“Dans le cadre du recrutement des donneurs de sang, l’OMS nous recommande de travailler avec les donneurs bénévoles. Nous attendons des groupes associatifs le plein investissement dans la réussite du CNTS. Que vaut un centre de transfusion si, en amont, il n'y a pas de donneurs ou si vous n’avez pas de stocks disponibles ?”, a déclaré Jean Rémi Ossibadjouo. Avant d’ajouter que “faire le don de sang c’est sauver des vies. Si on est donneur aujourd’hui, on est potentiellement receveur, parce que nous sommes tous concernés par le don de sang”.
Les participants ont promis de prendre le relais de la sensibilisation. “Nous avons été très enrichis par le mes- sage, avec toutes les différentes étapes que nous devons suivre pour donner du sang, car le don de sang est un acte de solidarité qui pour sauver des vies”, a reconnu Élodie Diane Fouefoue Sandjoh.
Une bonne initiative pour les populations de Franceville. Obtenir une poche de sang à Masuku n'est, en effet, pas chose aisée. “Nous avons perdu des proches à cause du manque sang”, a confié, triste, Primaelle Mitchoumbi.