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Économie

Marchés publics de moins de 150 millions : la colère des autoentrepreneurs

Les membres du SAEG faisant leur déclaration. © DR

Le Syndicat des autoentrepreneurs gabonais (SAEG) se sent lésée. Il a exprimé, vendredi dernier à la Chambre de commerce de Libreville, son mécontentement face à ce que ses membres qualifient d’injustice dans l’attribution des marchés publics.

En effet, les représentants de cette organisation ont dénoncé, par la voix de leur président, Sylvère Mickala Ileckat, le fait qu'aucun de leur membre n'ait jusqu'à présent réussi à obtenir un marché. D'autant plus que les nouvelles autorités avaient annoncé que les PME et PMI locales doivent désormais bénéficier des marchés de moins de 150 millions de francs CFA. Ces derniers soupçonnent des arrangements derrière les marchés octroyés à certaines entreprises privilégiées.

Selon le porte-parole des autoentrepreneurs, cette situation démontre combien les entrepreneurs sont victimes de marginalisation systématique, faute de relations au sein des cercles influents et peinent à accéder aux opportunités économiques. Étant donné que les marchés censés leur être destinés leur échappent et se négocient dans les cercles restreints entre "copains et coquins", a accusé le représentant.

En plus de cette marginalisation, il s'avère que les autoentrepreneurs gabonais font face à de lourdes charges fiscales et taxes. Ils se posent alors la question de savoir comment payer toutes leurs charges – bien que légitimes – sans marché. Ces charges représentent un poids énorme pour ces petites entreprises, qui peinent déjà à survivre dans un environnement économique difficile. De ce fait, la corporation des autoentrepreneurs espère que leur montée au créneau mènera à une amélioration de leur situation.

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