Annoncée le 12 mai dernier, la journée culturelle, "Ma terre", avait pour ambition de briser l’image souvent associée à la violence et au désordre, afin de réaffirmer que le lycée technique national Omar-Bongo communément appelé "Capo" est avant tout un lieu d’apprentissage, de talent et de solidarité.
Le 30 mai, cet événement a pris vie, porté par la coopérative scolaire et l’administration du lycée technique, avec le précieux soutien de la sénatrice et médiatrice Annie Flore Batchiellilys, ainsi que de nombreux anciens élèves mobilisés autour de l’initiative. Au fil des représentations théâtrales, des danses et des chants choraux, un même message s’est imposé : celui du retour à l’unité.
À travers une pièce de théâtre illustrant une sécheresse dont l’issue résidait dans le rassemblement des forces, cette célébration a réaffirmé l’importance de la cohésion. Pour les organisateurs, objectifs ont été atteints. "En cette période de violences en milieu scolaire, renouer avec nos racines était une nécessité. Tant l’absence nous rend parfois méchants", souligne AnnieFlore Batchiellilys. Laquelle se rappelle qu'au départ les élèves étaient dispersés.
"Là ils étaient organisés. Et leur volonté a été pour beaucoup dans le succès de cette journée". Un constat s'en dégage donc, conclut la médiatrice. Ce changement est dû au fait de leur avoir donné la possibilité de s'exprimer. "On devrait donc peut-être tenter l'expérience avec d'autres", pense-t-elle. Il est par ailleurs clair pour la sénatrice et médiatrice que nombre des convives sont repartis avec une autre image du lycée technique Omar-Bongo de Libreville. Tant "les enfants nous ont donné ce qu'on n’attendait pas d'eux : l'amour". Rendez-vous est donc pris l'année prochaine à la même date, car la Journée culturelle du lycée technique entend devenir un rendez-vous pérenne.
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