Trois compatriotes se retrouvent à la belle étoile depuis samedi dernier. Un incendie d’une rare violence a, dans l’après-midi, ravagé la maison qu'ils louaient à Nzeng-Ayong, dans le 6e arrondissement de Libreville.
S'il n’y a pas eu de perte en vies humaines, l’on a enregistré tout de même des dégâts matériels considérables, mais aussi des pertes financières et de documents importants. Les sinistrés, a-t-on appris, étaient absents au moment de l’incendie et n’ont donc quasiment rien pu sauver. C’est Mélodie Olamidé, un jeune faisant dans l’entretien des espaces verts présent dans la concession, qui a alerté le voisinage.
" Pendant que je travaillais, la présence d’un feu dans le plafond a attiré mon attention. J’ai couru vers les voisins pour les informer et chercher de l’eau afin d’éteindre la petite flamme que j’ai vue. Mais à mon retour, les flammes avaient déjà pris de l’ampleur ", raconte-t-il.
A l’unisson, lesdits voisins ont, avec les moyens du bord, tenté d’arrêter la propagation des flammes vers les habitations environnantes dont certaines ont été touchées partiellement .
Les sapeurs-pompiers sont arrivés quelques minutes plus tard sur les lieux, réussissant à éteindre le feu qui a tout détruit. Deux des trois locataires venus aussitôt après avoir été alertés n’ont eu que leurs yeux pour pleurer devant les vestiges de leur maison en fumée. Un court-circuit dû à un branchement anarchique pourrait être à l’origine du sinistre. Ce qui pose la problématique des pseudo-électriciens dans les quartiers sous-intégrés de Libreville.