il y a quelques semaines dans nos colonnes, nous mettions en exergue la nécessité pour les groupes de télévision utilisant la Télévision numérique terrestre (TNT) de se réinventer et ce, au moment où la télévision sur IP ou IPTV, qui est une forme de télévision diffusée sur un réseau utilisant l'Internet Protocol, domine de plus en plus le marché.
Ceci dû aux techniques de piraterie dont se servent ses promoteurs agissant dans l’ombre. En effet, devenue un rendez-vous incontournable pour les amoureux du ballon rond au mois de septembre, la Coupe aux grandes oreilles ne sera pas disponible en intégralité sur les bouquets du diffuseur Canal+ qui compte des milliers d’abonnés en Afrique et, particulièrement, au Gabon. Et à la suite de ce message, les internautes n’ont pas tardé à réagir.
" Je suis jeune, j’aime le football, je quitte Canal + ", a lancé un internaute sur les réseaux sociaux. Abonnés pour la plupart au service du géant de l’audiovisuel français Canal+, les utilisateurs du continent africain ne pourront pas, à la différence de ceux de l’Hexagone, profiter d’une diffusion sans interruption. S’ils étaient nombreux à vouloir regarder les chaînes de sport dédiées à la Ligue des champions sur le bouquet Canal+, bon nombre d’utilisateurs ont été surpris de la retransmission partielle de la compétition.
Une situation qui semble faire les affaires des promoteurs de la IPTV qui engrangent de nouveaux clients depuis plusieurs semaines. " Voici ce que j’en fais de mon décodeur Canal+, il ne me sert plus à rien. Direction la benne à ordures ", a réagi un autre abonné sur Facebook. Vendu à un prix défiant toute concurrence et accessible grâce à internet, le service IPTV continue de gagner du terrain. Bien que l’usage de ses services ne favorise pas le développement des métiers de l’audiovisuel et un accès équitable aux contenus pour le public