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Faits divers & Justice

Mandji : une mère de 4 enfants meurt à la suite d’un avortement à risque

Mandji : une mère de 4 enfants meurt à la suite d’un avortement à risque

Ornnelia Kerti Bibalou Bourobou, une Gabonaise de 29 ans, est dernièrement passée de vie à trépas de manière tragique. En effet, la mère de 4 enfants, originaire de Mandji, le chef-lieu du département de Ndolou, dans la province de la Ngounié, est morte à la suite d'un avortement risqué. 

Une source proche de la famille confie que la femme enceinte aurait d'abord été atteinte de petites fièvres peu de jours avant celui fatidique. Les maux se seraient ensuite intensifiés. D'où son admission au centre médical de Mandji. Après deux jours, la structure dépourvue d'un plateau technique adéquat procédera, sur instructions de l'infirmier major, à son transfert au Centre hospitalier régional GeorgesRawiri de Lambaréné. Admise à la salle d’accouchement pour des touchers, un spécialiste en la matière aurait décelé un avortement pratiqué lors de cette cinquième grossesse manifestement non suivie. Une anémie sévère aurait asséché le corps de la patiente.  Du fait du manque de poches de sang, Ornelia Kerti Bibalou Bourobou sera acheminée à l’hôpital Schweitzer, où sa tension artérielle était de 8.

Donc, largement en dessous de la normale. Elle a aussitôt reçu deux poches de sang – bien que le fluide ne circulait plus dans son corps –, avant d’être placée sous oxygène durant trois jours. Pendant ce temps, toutes les ordonnances prescrites n’auraient jamais été payées par la mère de la patiente, semble-t-il à court d'argent. C'est d'ailleurs au terme de trois jours d'hospitalisation que la mère de la dame l'aurait extirpée des soins, pour l'emmener au domicile d'une de ses sœurs. Laissant derrière elle une facture impayée de 94 mille 403 FCFA. Malheureusement, la malade a fini par passer de vie à trépas. Sa dépouille a été ramenée à Mandji, où l'inhumation a eu lieu le lendemain. Dans le chef-lieu du département de Ndolou, la mère d'Ornelia Kerti Bibalou Bourobou est catégorique : sa fille aurait été persécutée par un esprit maléfique. Une affirmation qui tranche avec la version de l’hôpital Schweitzer que nous avons joint au téléphone, lundi 9 septembre 2024, en milieu de matinée.

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