A la suite de l’émission " Les Grands dossiers " sur la chaîne Gabon Première consacrée au passage du ministre de l’Economie et des Participations, un haut cadre du FMI s’étonnait déjà des chiffres brandis par le directeur général de la Dette.
Selon lui, ces données sur les créances en souffrance de l’Etat ne refléteraient pas la réalité. En d’autres termes, elles seraient largement minorées.
Question : le directeur général de la Dette aurait-t-il tenté involontairement de maquiller les vrais chiffres sur l’endettement du Gabon ? A quelles fins ? Dans quelbut ?
Une chose est sûre : malgré les efforts de transparence de son département avec la publication mensuelle de certaines recettes de l’Etat, la situation économique du pays est préoccupante.
Et il serait périlleux de vouloir faire croire le contraire à la plus haute autorité du pays, qui est pourtant bien consciente de l’héritage catastrophique légué par le régime déchu.
Plutôt que de rassurer sans cesse en affirmant "tenir parfaitement la barque" grâce à leurs compétences respectives, ne serait-il pas judicieux de délivrer un langage de vérité sur les finances du pays?
Un reproche que l’on a beaucoup fait aux anciens ministres de l’Economie et du Budget qui, de peur d’affoler le chef de l’Exécutif et de se voir traiter d’incompétents ou être éjectés de leurs postes, présentaient des situations économiques toujours positives en interprétant en leur faveur les rapports plutôt critiques mais truffés de langue de bois des bailleurs de fonds.
MSM
Libreville/Gabon
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