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Économie

Consommateurs, opérateurs économiques : ce qu'ils en pensent

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La sempiternelle question de la lutte contre la vie chère au Gabon vient donc de connaître un nouvel épisode avec la signature de l'arrêté qui plafonne les prix de plusieurs produits dédiés à la consommation courante pour une durée de trois mois.

Si nombreux parmi les consommateurs et opérateurs économiques approchés par les reporters de L'Union, avouent n'avoir pas été mis au courant de ces mesures, d'autres, par contre, ont fait part de leurs réactions à chaud.

C'est le cas de Christian-Richard Abiaghe Ngomo, président de SOS consommateurs et membre de la Commission de lutte contre la vie chère. Ce dernier estime que ces mesures dites urgentes sont une évolution dans le processus de lutte contre la vie chère.

En même temps elles sont transitoires "puisque nous travaillons à étendre la mercuiale des produits assujettis à ce qu'on appelle l'agrément vie chère, dont les prix seront plafonnés sur six mois ou plus".

Et d'ajouter que "là nous avons travaillé sur un petit groupe des produits et services qui vont, pendant trois mois, être suivis sur le marché, et dont les prix ont été revus à la baisse".

Pour certains grossistes dont l'activité est orientée vers la vente des matériaux de construction, l'arrêté portant plafonnement des prix sur une période de trois mois doit être applicable à tous. "Par exemple pour le ciment que nous vendons, nous achetons le sac de 42, 5N à 3 500 FCFA à l'usine pour le revendre à 5 000 FCFA afin de réaliser un bénéfice. Donc, nous souhaitons que les prix soient également revus à la baisse au niveau de l'usine", souhaite Saliou, gérant d'un dépôt de ciment au quartier Charbonnages, dans le 1er arrondissement de Libreville.

 

CNB

Libreville/Gabon

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