FACE aux médias hier, dans le cadre d'une conférence de presse, le président du Parti social démocrate (PSD), Pierre-Claver Maganga Moussavou, candidat déclaré à l'élection présidentielle du 26 août prochain, s'est prononcé sur plusieurs aspects en lien avec l'organisation des scrutins à venir. Parmi les points abordés, on note les dernières modifications querellées du Code électoral.
Sur ce, l'ancien vice-président de la République a proposé que, au regard de l'impossibilité, selon lui, pour le Centre gabonais des élections (CGE) d'organiser trois élections en un seul jour, les élections se déroulent en deux jours, notamment le samedi 26 et le dimanche 27 août 2023. "Donc je propose, connaissant les Gabonais, de faire en sorte que samedi il y ait l'élection présidentielle, ce serait une catastrophe. Tout simplement il risque d'y avoir désordre ; il faut commencer le samedi par les élections législatives et locales. Parce que, quelle que soit la situation, les gens n’y attacheront pas tellement d'importance et dimanche aller voter pour l'élection présidentielle qui est la plus importante”, a-t-il suggéré. Et d'ajouter : "C'est un conseil que je donne à la classe politique et au CGE, pour dire qu'il est temps qu'on ne pense pas que ce pays est à dresser les uns contre les autres (...)".
Dans la foulée de sa conférence de presse, en plus d'autres sujets abordés en prélude aux futures échéances électorales, Pierre-Claver Maganga Moussavou a regretté la récente descente au siège du Sénat de certains leaders de l'opposition pour s'opposer à la dernière modification de la loi électorale. Non sans demander à la Cour constitutionnelle d'annuler toutes "les décisions intempestives qui ont été prises récemment". Allusion faite à ladite modification.
CNB
Libreville/Gabon
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