Quatre milliards pour les femmes et les jeunes de Mougoutsi

Deux temps forts ont marqué l'arrivée le 11 juin dernier du chef de l'État, Ali Bongo Ondimba à Tchibanga. D'abord l'échange, à la place du marché municipal, avec les femmes et les commerçantes de Tchibanga et du département de Mougoutsi. Celles-ci, par l'entremise de Mme Eva Moussavou, ont d'abord souhaité la bienvenue à l'hôte de marque avant de le remercier pour l'honneur fait à elles de le recevoir dans leur espace commercial. Elles sollicitent l'accompagnement des pouvoirs publics dans la création ou le renforcement de leurs activités génératrices de revenus (AGR), la création d'un Centre de formation aux métiers de la femme et la réhabilitation des routes interdépartementales de la Nyanga et, surtout, la reprise des travaux des 36 kilomètres restants entre le village Pegnoundou et Tchibanga.

À la suite de cette intervention est venue celle du Premier ministre, Alain-Claude Bilie-By-Nze, qui a reconnu que lui et son gouvernement ont reçu des instructions fermes pour que les doléances émises soient prises assez rapidement en compte. C'est le cas des routes Tchibanga-Moulengui-Binza, Tchibanga-Moabi, etc. Le président de la République a fait une importante annonce qui a ravi le cœur des femmes de Mougoutsi, selon laquelle il leur allouait un fonds de 2 milliards pour les soutenir dans les AGR. Un pan économique auquel le chef de l'Éxécutif accorde une place de choix dans sa politique de l'égalité des chances et de lutte contre la pauvreté. Il s'est ensuite rendu au Centre de formation et de perfectionnement professionnel Valentin-Mihindou-Mi-Nzambe où l'attendaient des centaines de jeunes.

Avec ces derniers Ali Bongo Ondimba a parlé avec le cœur en répondant à leur requête portant sur la lutte contre le chômage, la construction de nouvelles écoles ou salles de classe pour décongestionner les effectifs pléthoriques. Sans oublier l'industrialisation de l'extraction de sable dans le fleuve Nyanga qui se fait encore de manière artisanale ou archaïque. À eux également un fonds de 2 milliards a été promis pour les aider à pouvoir se prendre en charge.

Christian Germain KOUIGA

Tchibanga/Gabon