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Politique

Élections générales 2023 : quid du mémorandum de l'opposition ?

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PRENANT au mot le président de la Cour constitutionnelle, Marie-Madeleine Mborantsuo, qui appelait la classe politique à formuler des propositions relatives à l'amélioration du processus électoral, les acteurs politiques, notamment ceux de l'opposition ont pondu un mémorandum. Objectif : éviter les errements du passé et parvenir à des élections démocratiques et apaisées. Paulette Missambo de l'Union nationale (UN), Alexandre Barro Chambrier du Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM), Guy Nzouba Ndama de l'écurie politique "Les démocrates" et bien d'autres acteurs de ce bord se sont donc mis à la tâche, accouchant d'un exposé détaillé de la question. "Dans ce mémorandum, nous faisons des propositions concrètes à ces trois étapes : avant, pendant et après le scrutin. Nous devons nous battre pour que le pouvoir accède à nos propositions", a indiqué la native de Mulundu durant sa communication lors congrès du Consortium de la société civile pour l’alternance et la démocratie au Gabon (Coted-Gabon).

 

Ce mémorandum a été, par la suite déposé, auprès des autorités compétentes dont le ministère de l'Intérieur et la Cour constitutionnelle, pour ne citer que ces institutions. Seul hic, depuis le dépôt dudit mémorandum, l'opposition n'a reçu aucune réaction de la part des gouvernants. De quoi susciter les inquiétudes de la présidente de l'UN. "Jusqu’à présent, ce département ministériel (Intérieur) n’a pas daigné répondre à notre requête. Ce qui n’augure rien de bon.

 

En réalité, ce mutisme concerne toute la question électorale. Parce que, jusqu’ici, nous n’avons rien entendu du côté du ministère en ce qui concerne la préparation des élections. Ce qui est sérieusement inquiétant", fustige-t-elle.

 

Yannick Franz IGOHO

Libreville/Gabon

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