Venus des quatre coins du 1er arrondissement de Libreville, vieux, jeunes, adultes, femmes et hommes ont communié samedi dernier avec le président de l'Union pour la démocratie et l'intégration sociale (UDIS), Hervé-Patrick Opiangah. Celui-ci répondait à l'invitation que lui a faite la cellule de la coordination locale de son parti. Comme l'a circonscrit le représentant des Sages, Clément Adher Ndong-Abaga, "comme c'est une première rencontre avec vous, il s'agit d'abord de s'apprécier réciproquement et de prendre connaissance de vos offres politiques". Les autres orateurs (les femmes, les jeunes et les doyens) ne se sont pas départis de cette logique, mettant l'accent sur les problématiques d'essence sociale (chômage, retraite, insécurité, quête d'un premier emploi, aires de jeux…).
Auparavant, la coordinatrice de l’UDIS du premier arrondissement, Michèle Stéphanie Okoumba, a dit son engagement à diffuser les idéaux sociopolitiques dudit parti dans cette juridiction importante de la capitale gabonaise, et qui gravitent autour de "faire du social autrement". C'est sur le registre social que le président de l'UDIS a consacré l'essentiel de son propos. Étant donné que celui-ci revenait fréquemment dans toutes les interventions. La tonalité du propos était empreinte de sincérité, "sans langue de bois", estimant que le mensonge rattrape toujours le menteur. D'où il devait stigmatiser l'assistanat dont les jeunes font aujourd'hui la préférence, "se prélassant à longueur de journée sans chercher la moindre occupation saine pour se valoriser."
À ce titre, il a énuméré quelques exemples édifiants sur la réussite de certaines personnes parties de rien et parvenues à un rang social enviable aujourd'hui. Hervé Patrick Opiangah devait donc s'appesantir sur ce vaste kaléidoscope d'opportunités de petits emplois à exploiter afin de se projeter socialement. Mais pour d'autres sollicitations, il a invité les uns et les autres à une organisation structurée par catégories à partir de laquelle les échanges plus formels seront engagés entre eux et la direction du parti.
ENA
Libreville/Gabon
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