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Buzz : les placements sexuels, entre dérision et consternation

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Il a fallu, que deux lanceurs d'alerte gabonais fassent un direct sur les placements au Gabon pour que la toile se rappelle, pendant toute cette semaine, que ce phénomène a encore de beaux jours devant lui. Le placement n'est qu'un euphémisme pour désigner des groupes ou des jeunes filles solitaires qui proposent leurs charmes sur les réseaux sociaux contre de l'argent. Si certains ont remercié ces lanceurs d'alerte pour avoir traité un sujet difficile, d'autres estiment qu'ils ont touché à la vie privée de personnes qui n'ont jamais souhaité être mises au-devant de la scène. Mais qu'on soit pour ou contre, les placements sont une réalité.

 

Ainsi, le groupe "Gabonais mettons les organes", sur Facebook, vient de relater l'histoire d'un père, en mission à Lambaréné, qui serait tombé sur sa fille âgée de 21 ans, membre d'un réseau dédié à ce genre de pratique. Furieux, il aurait porté l'affaire auprès de la PJ qui aurait découvert que la mère savait ce que sa fille faisait. "Ça nourrit des familles, oh", glisse Éric, un brin ironique. Kifra-L fait partie de ceux qui pensent qu'on fait beaucoup de bruit pour rien. Car cette histoire "ne date pas d'aujourd'hui", a-t-il écrit. Le plus important, poursuit-il, n'est pas de s'en prendre aux influenceuses qui proposent d'intégrer ces placements, mais plutôt à ces jeunes filles qui succombent aux chants des sirènes. "Concentrez-vous à donner une bonne éducation et des principes de vie à vos enfants".

 

Cet artiste avait à peine posté ces messages qu'il a reçu une volée de bois vert. Des internautes lui reprochant de banaliser un sujet de société important. Face à ce phénomène qui déprave la société gabonaise, la transforme aux yeux de tous en une Sodome, tout le monde semble sous hypnose. C'est à se demander si notre société a encore des remparts moraux. Le silence des chefs religieux et des derniers gardiens rescapés de nos coutumes ancestrales inquiète. Ce qui est franchement navrant.

 

S.A.M.

Libreville/Gabon

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