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Politique

Lutte contre la corruption : Francis Nkea Ndzigue brandit à nouveau le bâton

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LES "fossoyeurs de la République" n'ont qu'à bien se tenir

LES "fossoyeurs de la République" n'ont qu'à bien se tenir. C'est la récente et énième mise en garde formulée par Francis Nkea Ndzigue, ministre de la Promotion de la bonne gouvernance, de la Lutte contre la corruption. Une menace du membre du gouvernement intervenant après les dernières révélations de l'Autorité nationale de vérification et d'audit (Anavéa). Laquelle vient de révéler à la face du monde les magouilles et autres acrobaties financières commises par certains ordonnateurs de crédits.

"Suite à la révélation de plusieurs cas de détournements de deniers publics perpétrés ces derniers temps au sommet de l'État, le ministre de la Promotion de la bonne gouvernance, de la Lutte contre la corruption tient à rappeler que le président de la République conduit actuellement une politique de tolérance zéro à l'égard de la corruption et infractions assimilées ; autrement dit, tous les coupables seront soumis à la rigueur de la justice", a posté Francis Nkea Ndzigue sur son compte Twitter.

Non sans rappeler les dispositions de l'article 506 du Code pénal disposant que : "Le détournement de deniers publics est passible de la peine de vingt ans de réclusion criminelle au plus et de 100 000 000 FCFA". Un discours logique au regard de la corruption devenue presque endémique sous nos latitudes.

Cet appel au ressaisissement trouvera-t-il des oreilles attentives ? Telle est la grande interrogation quand on sait que les détournements de deniers publics, rétrocommissions et autres pratiques peu orthodoxes sont ancrés dans les mentalités. Et ce, à tous les échelons de l'État. En atteste le réseau de prédation économique mis à nu par les limiers de "l'opération Scorpion". Une opération dans laquelle d'anciens hauts cadres de la République sont impliqués ; certains d'entre eux étant placés en détention préventive depuis près de deux ans.

Dans tous les cas, les ordonnateurs de crédits sont prévenus.



Yannick Franz IGOHO



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