Les administrations constituant les régies financières ont besoin de renforcer les relations et la collaboration interne pour être plus performantes.
C'est un secret de Polichinelle. Les différentes grèves qui minent ce secteur le prouvent à plus d'un titre. Le climat peu cordial qui règne au sein des régies financières fragilise l'éthique et la déontologie, qui devraient guider tous les agents dans l'accomplissement de leur tâche.
De fait, si les personnels de ces administrations stratégiques cessent de placer la discipline au centre de leurs activités, cela pourrait engendrer des conséquences graves et préjudiciables pour l'économie gabonaise. En effet, comment expliquer, par exemple, le fait que des documents très importants se retrouvent sur les groupes WhatsApp et autres réseaux sociaux ? Comment justifier que l'incurie puisse prédominer dans l'accomplissement de certaines missions régaliennes des agents des régies financières ?
Le nouveau directeur général des Impôts, Gabin Otha-Ndoumba, et son collègue des Douanes gabonaises, Boris Admina Atchoughou, devront donc mettre un accent particulier sur le dialogue avec leurs collaborateurs. De sorte que ces derniers se fédèrent à nouveau autour des idéaux qui fondent ces pools administratifs hautement sensibles.
Aussi, face au challenge de la relance économique dans un contexte marqué par la pandémie de Covid-19, ces deux administrations ont-elles besoin d'un véritable cadre d'échanges avec leurs partenaires sociaux. Un dialogue qui permettra assurément d'atteindre les objectifs assignés par l'État de manière efficiente.
GM. NTOUTOUME-NDONG
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