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Économie

Passeurs : les réseaux dans le collimateur de la justice

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Dans un précédent rapport, l’ONG Global initiative against transnational crime, basée à Genève, relève que "les passeurs étaient traditionnellement des locaux avec certaines compétences ou certains contacts qui agissaient seuls (...). Mais récemment, on a constaté que ces activités sont devenues plus sophistiquées et, de plus en plus, le fait de réseaux professionnels".

Dans le passé, si les immigrés clandestins étaient davantage pris dans l'étau de la justice gabonaise – avec des sanctions débouchant très souvent sur leur rapatriement vers leurs pays d'origine –, de nos jours, l'action des autorités judiciaires s'étend de plus en plus sur les passeurs. Les membres de ces organisations mafieuses tentaculaires sont dorénavant poursuivis pour complicité d'immigration clandestine. Ainsi, à la faveur d'instructions diligentées à leur encontre, de nombreux passeurs ont terminé dans les centres de détention de Libreville et de l'arrière-pays. À charge pour la justice gabonaise de ne pas baisser la garde. D'autant que ces réseaux de passeurs ont la particularité d'être de véritables hydres de Lerne. Vous leur coupez une tête, il en repousse d'autres.

De fait, les réseaux internationaux de passeurs tiennent à ce business, parce qu'il serait très juteux. À ce propos, l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) évoque un chiffre d'affaires annuel de plus de 7 milliards de dollars.



Styve Claudel ONDO MINKO



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