Avec la chute drastique des cours de brut et le ralentissement des échanges mondiaux, les analystes prédisaient un schéma catastrophe pour les pays de la zone Cemac, dont 5 dépendent des revenus pétroliers pour assurer leur budget.
Face au spectre d’un effondrement de l’économie nationale, le chef de l’État, Ali Bongo Ondimba, a instruit son gouvernement de mettre en place un plan d’aide massif d’urgence de 250 milliards de francs. Lequel, selon le président de la République, a permis de sauver des pans entiers de l’économie gabonaise voués à une récession inévitable.
"Le plan d’aide massif de 250 milliards de francs CFA que j’ai annoncé début avril nous a permis de traverser les pires heures de la crise. Il a permis au "navire Gabon" de rester à flot, de garder le cap, poursuivre sa route, tracer son chemin. À travers la Loi de finances rectificative adoptée en juin dernier, le Gabon s’est aujourd’hui mis en situation d’amortir les effets de la crise, mais aussi de relancer son économie et d’accélérer ses réformes. En réalité, à aucun moment, ces derniers mois, même au plus fort de la tempête, nous n’avons dévié de notre trajectoire. Certes, nous avons été ralentis. Mais nous avons repris aujourd’hui notre marche en avant dans la direction que nous nous sommes fixés", s’est réjoui Ali Bongo Ondimba.
Pour remettre les gaz dans le navire Gabon, le chef de l’État a annoncé un ambitieux plan de création d’emplois dans plusieurs secteurs d’activités. Mais aussi la poursuite du vaste chantier de "La Transgabonaise" – cette route longue de 780 km qui va relier Libreville à Franceville –, principal outil de développement de l'arrière-pays.
Maxime Serge MIHINDOU
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