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Politique

Parlement : la dépénalisation de l'homosexualité adoptée

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L’Assemblée nationale a voté, mardi dernier, la dépénalisation de l’homosexualité au Gabon.

Désormais, les relations sexuelles entre partenaires de même sexe ne seront plus punies par la loi. Ainsi en ont décidé quarante-huit députés (48), au terme d’un débat houleux à l’hémicycle provisoire de l’Assemblée nationale. Le projet de loi visant la modification de la loi n° 042/2 018 du 5 juillet 2 019 portant Code pénal en République gabonaise a fini par être acté au forceps. En témoigne le retrait de l’alinéa 5 de l’article 402 du Code pénal en vigueur depuis juillet 2019. Comme il fallait s’y attendre, ladite modification a provoqué un véritable tollé.

Pour les 48 députés favorables à ladite modification, il ne faut pas faire d’amalgames entre la "dépénalisation et la légalisation". Ces derniers sont d’avis que "dépénaliser signifie décriminaliser, tandis que légaliser signifie ouvrir la porte au mariage homosexuel". Dans la même foulée, ils estiment que "chacun a le droit d’avoir l’orientation sexuelle de son choix, et on ne peut condamner une personne à une peine de prison ou à une amende pour cette orientation sexuelle".

Une modification aux antipodes des valeurs culturelles et sociétales. En effet, vingt-quatre (24) représentants du peuple y voient une belle farce. "Dépénaliser et légaliser ne sont rien d’autre qu’un jeu de mots ; dans la mesure où dépénaliser signifie autorisation de pratique libre et sans crainte."

Dans tous les cas, les regards sont désormais tournés vers les sénateurs qui doivent également se prononcer sur l’actuelle polémique.

Cet amendement passe très mal au sein de la société, car il touche à la morale et aux us et coutumes de notre pays.



Yannick Franz IGOHO



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