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Société & Culture

Endométriose : L'urgence d'en parler

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Dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale de lutte contre l'endométriose, l'association EndofiGabon a organisé une rencontre au siège de l'Agence nationale de promotion des investissements (ANPI). Occasion pour les spécialistes de la santé de la femme d'explorer tous les aspects de cette pathologie, à savoir son diagnostic, sa prise en charge et sa situation au niveau du Gabon.

Même si son appellation ne semble pas familière, l'endométriose est bien réelle au Gabon. Pour preuve, l'association qui en fait son cheval de bataille réunit, en son sein, plus d'une vingtaine de femmes qui en souffrent.

Au niveau national, cette affection touche près de 10 à 15 % des femmes et 180 millions à travers le monde. Des chiffres qui démontrent l'urgence de sortir du confinement cette maladie gynécologique, d'optimiser sa prise en charge, mais surtout d'amener les plus hautes autorités du pays à la considérer au même titre que toutes les autres pathologies.

"Nous sollicitons l'appui du gouvernement et de tous les partenaires épris des problématiques de santé publique, pour encourager des consultations médicales obligatoires pour les jeunes filles. Tous les efforts doivent être mutualisés pour l'amélioration des soins aux femmes atteintes d'endométriose. Effort dans la recherche médicale, afin de lutter contre cette maladie au Gabon", a souligné la présidente d'EndofiGabon, Tegh-Yess Moutchinga Moutchinga.

L'association EndofiGabon révèle d'ailleurs qu'au Gabon, de nombreuses jeunes filles souffriraient d'endométriose. Cependant, les signes de la maladie, souvent semblables à des règles douloureuses, faussent son diagnostic.



Prissilia M. MOUITY



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