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Société & Culture

Catholicisme : De l'évêque à l'archevêque

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Parti de Franceville avec le titre d'évêque, Monseigneur Iba-Ba est depuis jeudi dernier le nouvel archevêque de Libreville. Que faut-il comprendre dans cette transformation nominative ?

Naguère évêque de Franceville, Iba-Ba vient, par un décret pontifical, d'être nommé archevêque de Libreville. Ce titre lui confère une primauté d’honneur sur les évêques "suffragants", c’est-à-dire sur les évêques de sa province ecclésiastique. En d’autres termes, il est à la tête d’une province ecclésiastique qui comprend l'Estuaire et le Moyen-Ogooué.

Sans avoir une autorité sur les autres évêques, l’archevêque bénéficie, selon le droit canonique et souvent en vertu d’anciens privilèges attachés à son diocèse, d’une dignité supérieure à celle d’un simple évêque. Mais un évêque reste seul le patron de son diocèse, puisqu’il représente la continuité apostolique en tant que descendant des apôtres. En revanche, les évêques d’une même province sont appelés à la diriger de façon collégiale. Être archevêque, c’est donc avoir sur les autres évêques d’une province, une certaine juridiction, mais pas de supériorité d’ordre.

Plus prosaïquement, son rôle est d’organiser la coopération entre les diocèses de la province, mais chacun d’entre eux conservera sa juridiction spirituelle sur son diocèse.

Dans le cas de Libreville, il s'agit d'un seul diocèse qui comprend l'Estuaire et le Moyen-Ogooué, avec des démembrements dirigés par des Pères supérieurs.

Mais sur le plan vestimentaire, c'est le pallium qui distingue un archevêque d'un évêque. Le pallium est un large collier de tissu de laine d’agneau et marqué de 6 croix noires (rouges pour le pape).



E. NDONG-ASSEKO



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