"L’art lave notre âme de la poussière du quotidien", avait déclaré le célèbre peintre espagnol Pablo Picasso. Consistant à appliquer sur une surface (papier, roche, toile, bois, écorce, verre, béton et bien d'autres subjectiles), des fluides colorés pour déboucher sur un chef-d’œuvre artistique, la peinture a le mérite de représenter la beauté et d'inspirer la réflexion sur divers sujets. Cela à travers des approches naturaliste et figurative, ou abstraite, et avec un contenu narratif, descriptif, symbolique, spirituel, ou philosophique.
Au Gabon, plusieurs talents dans le domaine font parler d'eux : Georges Mbourou, Me Minko Mi Nze, Jean-Baptiste Onewin-Walker, Nicolas Moussounda, Omer Maganga, Olga Ditengou, Cédric Allogho Ndong, etc. Mais que dirait-on si une fusion s'opérait entre eux ?
Inspirés par les résultats positifs du réseautage artistique dans les pays d'Afrique de l'Ouest, Maurice Hervan Olimbo Ndjave et Yvon Patrick Louembet Mavoungou ont jeté l'idée d'une fédération des talents gabonais, à la faveur de l'exposition qui les réunit à l'hôtel Radisson Blu depuis le 14 décembre dernier, ce jusqu'à demain samedi 21 décembre.
"Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin, dit un adage. Si les grands ensembles comme la Communauté économique des États de l'Afrique centrale (CEEAC) ont trouvé l'utilité de se mettre ensemble, pourquoi pas nous, à notre petite échelle, pour être beaucoup plus efficaces ? Les artistes sont prolifiques au Gabon. Mais, c'est la méthode de travail qui pose problème. Pour être forts aujourd'hui, il faut être ensemble", explique Patrick Louembet dont la fresque artistique réalisée, l'an dernier, à la chapelle de la cathédrale Saint-Pierre de Libreville, fait encore parler de lui.
Frédéric Serge LONG
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