Coïncidence ou pas, toujours est-il que le lancement des activités du laboratoire français Biogaran, spécialiste du médicament générique, marqué le jeudi 21 novembre par une cérémonie à l'hôtel Ré-Ndama de Libreville, tombe au bon moment.
Pour le ministre de la Santé Max Limoukou, l'intérêt de l'entreprise française pour le marché gabonais correspond à la volonté des "plus hautes autorités qui accordent une importance capitale à une réponse efficace à la problématique de la disponibilité et de la dispensation des médicaments, aussi bien à Libreville qu'à l'intérieur du pays".
Les médias ont très souvent relayé ces ruptures d'approvisionnement en médicaments et les inquiétudes de la population sur cette question. Une question que le ministre de la Santé a justement posée à Emmanuel Le Doeuff, directeur général de Biogaran : "Votre laboratoire peut-il nous rassurer que la chaîne d'approvisionnement ne sera pas rompue à son niveau ?"
La réponse du responsable de cette entreprise a été claire : "La France, depuis près de trois ans, fait également face à ce phénomène. Il faut savoir que certains principes actifs sont fabriqués en Chine. Et depuis quelque temps, les autorités de ce pays ont décidé de durcir les lois concernant la fabrication de ces éléments pharmaceutiques et ferment les usines qui ne s'y conforment pas. Ce qui entraîne souvent des ruptures pour certaines catégories de médicaments. Tant que ces produits seront disponibles en France, ils le seront aussi au Gabon".
Serge A. MOUSSADJI
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