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Économie

L'urgence d'un cadre juridique et institutionnel propice à la formation de GIE

L'urgence d'un cadre juridique et institutionnel propice à la formation de GIE

Le développement d'une économie locale forte, où les entreprises nationales jouent un rôle central, est un facteur essentiel de la résilience économique.

Mais comment atteindre cet objectif ? Plusieurs questions se posent. Quelles politiques publiques pourraient inciter les entreprises locales à se regrouper pour former des consortiums capables de rivaliser avec les grands groupes étrangers ? L'État devrait-il imposer des quotas de contrats publics attribués aux entreprises locales ou offrir des incitations fiscales spécifiques pour promouvoir des groupements d’intérêt économique (GIE) ? Quelle est la responsabilité des banques locales et des institutions financières dans le soutien aux entreprises gabonaises ? Comment peuvent-elles mieux accompagner les entrepreneurs nationaux dans leurs projets d'expansion et de regroupement ? Les réflexions devraient tourner autour de ces préoccupations.

Les décideurs politiques et les acteurs économiques nationaux devraient s'asseoir autour d'une table pour en discuter, en considérant le rôle fondamental de l'État dans l'émergence des champions locaux. Pour que les entreprises locales puissent participer de manière significative à l'économie nationale, il est en effet impératif que l'État mette en place un cadre juridique et institutionnel propice à la formation de GIE. Ceux-ci permettraient aux sociétés locales de mutualiser leurs ressources, de partager les risques et d'accroître leur compétitivité. L'État doit même aller au-delà de la simple création de cadres juridiques, en développant des partenariats publics-privés solides, en créant des Fonds de garantie pour soutenir les entreprises locales, et en garantissant que l'attribution des contrats publics soit transparente et équitable.

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