L'Union internationale des télécommunications (UIT) veut réguler les coûts de l'internet pour tous les pays

L'atelier de la réunion du groupe régional de la commission d’études 3 de l’Union internationale des télécommunications (UIT) pour l’Afrique, qui s’est ouvert hier à Libreville, sera l’occasion pour les acteurs de ce secteur d’établir des modèles de coûts visant à rendre les services de données financièrement abordables (FG-CD) relatifs aux questions économiques et politiques liées aux télécommunications et aux techniques de l'information et de la communication internationales (TIC).

"Nous devons travailler à permettre à chaque pays du monde d’avoir une connexion internet satisfaisante. Nous espérons avoir des résultats fructueux. Il y a des chiffres importants et nous espérons travailler à combler le gap entre les pays en développement et les pays avancés. L’idée est de permettre à chaque pays d’être au même niveau. La télécommunication doit être l’un des piliers du développement. Tous les pays doivent participer à cet effort", a indiqué le directeur du bureau de la normalisation de l’UIT, Seizo Onoe.

Les travaux de Libreville, qui se dérouleront en quatre sessions mettent l'accent sur la connectivité internet internationale et interconnexion régionale, les aspects économiques et politiques de la fourniture de la connectivité Internet haut débit par les opérateurs de satellites de détail, le fonds du Service universel (SU), sans oublier l'itinérance mobile internationale et régionale.

"Cette connexion sera possible par une interconnexion globale qui donne aux pays du continent la faculté de se connecter entre eux pour faciliter le commerce, l'intégration régionale et le développement de services transfrontaliers", a indiqué le président de l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep), Célestin Kadjidja.

Et ce dernier de préciser que "bien que l’Afrique ait connu des progrès significatifs en matière de connectivité internet internationale et d'interconnexion régionale au cours des dernières années, notamment en investissant dans les infrastructures de communication, telles que les câbles sous-marins et les réseaux terrestres, il reste néanmoins des défis à relever liés au coût élevé de la connectivité."