Représentant le chef de l'État à la session du Financial Times Africa Summit du 22 octobre à Londres (Grande-Bretagne), le vice-président du gouvernement, Alexandre Barro Chambrier, a mis en lumière les réformes engagées depuis la période de la Transition.
Sur le plan politique, il a rappelé la logique institutionnelle issue de la nouvelle Constitution qui consacre la nomination de deux vice-présidents, un de la République et l'autre du gouvernement. " Mon rôle dans cette nouvelle configuration est de créer le consensus, de préparer les arbitrages à soumettre au président de la République dans le cadre du Conseil interministériel ", a-t-il expliqué soulignant qu'elle traduit la volonté de consolider l’État de droit.
Abordant le volet économique, il a évoqué un vaste programme de réformes destinées à améliorer l’environnement des affaires. Parmi les mesures figurent l’adoption, au second semestre 2026, d’un nouveau Code des investissements et la refonte des cadres juridiques sectoriels pour mieux répondre aux attentes des investisseurs, la digitalisation des services publics et le projet de loi de finances 2026 prévoyant 46 % du budget global consacrés aux investissements. Preuve, selon lui, de " l’ambition du chef de l’État de transformer structurellement notre économie ".
Le vice-président du gouvernement a souligné la détermination du Gabon à conjuguer développement et durabilité. " Le Gabon, leader continental dans le domaine environnemental, est un des derniers grands sanctuaires écologiques de la planète ", a-t-il rappelé.
Défendant le principe d’une compensation financière pour les pays engagés dans la préservation de leur patrimoine naturel, il a annoncé que ce sujet sera débattu en novembre prochain lors de la COP 30 à Belém au Brésil. " À cette occasion, le Gabon jouera pleinement sa partition ", a-t-il indiqué.
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