LA Caisse des pensions et des prestations familiales (CPPF) des agents de l'État ne manque pas d'ambitions. L'organisme de prestations sociales, dirigé par Carl Ngueba Boutoundou, veut notamment être plus proche des usagers en s'implantant sur l'ensemble du territoire.
Mais l'autre challenge, et sans doute le plus important, est de jouir d'une autonomie financière. La question a été longuement évoquée par les administrateurs de la CPPF, lors du conseil d'administration tenu le mardi 5 août dernier.
S'il a initié un certain nombre de projets, notamment le placement sur les places de Libreville et régionales pour un montant global d'un milliard de francs, avec l'aval de son comité de financement réuni le 31 décembre 2024, l'organisme public pense qu'une souveraineté financière lui permettrait d'investir davantage dans des actions porteuses. C'est ce qu'a indiqué son président du conseil d'administration, Jean-Blaise Nguema Mba. Lequel a informé qu'en 2025, la CPPF a été dotée d'un budget de 173 milliards de francs.
"Mais dans ce montant, il y a la part des pensions qui s'élève à 147 milliards de FCFA au moins. Le reste concerne le fonctionnement. Mais nous voulons que, ayant notre autonomie, nous puissions fonctionner comme les organismes d'autres pays", a insisté M. Nguema Mba.
Cette session du conseil d'administration a été aussi l'occasion de passer en revue toutes les actions menées de janvier à juin 2025. Surtout sur le plan technique, avec le paiement de la deuxième tranche des pensions arrimées et les rappels.
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