Injures publiques : mandat de dépôt pour le Nigérian belliqueux

Onuba Obina, le Nigérian d'une trentaine d'années arrêté par les éléments de la Direction générale des recherches (DGR), était face au maître des poursuites hier au parquet de la République près le tribunal de première instance de Libreville. Il devait être entendu sur les faits d'injures à l'encontre du peuple gabonais et de violences physiques.

Tout est parti d'un incident survenu entre le feu tricolore de La Peyrie et STFO opposant le Nigérian et deux passagères du taxi à bord duquel il se trouvait. Aussi, à travers une vidéo devenue très virale sur les réseaux sociaux, Onuba Obina, semble-t-il, sous l'emprise de l'alcool, considérait que "les Gabonais sont des chiens".

Et une source militaire proche du dossier de confier : "L'échange a duré près de 30 minutes. Ce que vous avez observé sur les réseaux sociaux n'est qu'une infime partie, car il y a aussi eu des actes de violences perpétrés à l'encontre des dames." C'en était assez pour que le mis en cause soit neutralisé par la DGR, le lendemain.

Selon la législation gabonaise, toute expression outrageante, terme de mépris ou d'invective qui ne renferme l'imputation d'aucun fait est une injure. Aussi, le Nigérian risque-t-il une sanction comprenant un emprisonnement d'un an au plus. En attendant son jugement, il a été placé sous mandat de dépôt à la Prison centrale de Libreville.