L'Union : Henrick Do Marcolino, pouvez-vous dire à nos lecteurs qui vous êtes ?
- Henrick Do Marcolino : Je suis Henrick Do Marcolino, né le 21 mars 2006 à Vannes, au nord-ouest de la France. J'ai débuté dans le football à l'âge de 7 ans à l'US Lavallois, du temps où mon père, l'ancien international gabonais Fabrice Do Marcolino, évoluait à Laval. Puis, je suis allé au Stade Lavallois avant de rejoindre Rennes en 2017. Toujours en Bretagne, j'ai fait toutes les catégories. Et cette saison j'évolue avec la réserve de Rennes en National 3. Il faut également souligner qu'à la base je suis attaquant, mais depuis six mois le coach m'a positionné comme milieu offensif.
Vous évoluez donc habituellement avec l'équipe réserve de Rennes. Mais le week-end dernier vous avez été convoqué, pour la première fois, par l'équipe professionnelle qui a été battue par Brest. Comment avez-vous appris cette promotion ?
- Cest Jorge Sampaoli en personne qui m'a téléphoné pour me dire que j'étais retenu dans le groupe professionnel qui allait affronter le samedi 18 janvier le Stade Brestois au Roazhon Park, dans le cadre de la 18e journée de L1. Imaginez un peu ma joie et mon émotion !
Comment avez-vous vécu cette défaite pour votre première convocation chez les professionnels?
- Frustrante ! C'est un match en principe qu'on devrait gagner. Nous nous sommes créé un grand nombre d'occasions non converties. Brest quasiment pas, et a réussi à nous planter 2 buts.
Mais nous allons continuer à travailler.
La suite pour vous c'est...
- Confirmer. J'étais très content d'être appelé pour la première fois avec l'équipe pro, surtout à mon âge. J'ai eu cette chance justement avec mon club formateur et ne suis pas prêt à la laisser passer.
Jouer au Roazhon Park est un rêve d'enfant qui va se réaliser avec l'acharnement dans le travail.
Votre nom est associé bien logiquement à celui de votre père. N'est-il pas intervenu auprès de Jorge Sampaoli pour cette première convocation ?
- Cela n'entre nullement dans ses habitudes. Il m'a toujours encouragé dans le travail. Rien de plus !