HIER, l'École normale supérieure a abrité une conférence de presse du Syndicat national des enseignants-chercheurs (Snec). Cette rencontre, dirigée comme à l'accoutumée par son président, Jean-Rémy Yama, avait pour objectif d'alerter les autorités sur l'impact que la décision du ministère de l'Enseignement supérieur suspendant les salaires d'une partie des enseignants de l'Université Omar-Bongo (UOB) et de la totalité de ceux de l'Ecole normale supérieure, pourrait avoir sur la situation déjà précaire que subit le secteur de l'éducation depuis le mois de février 2015. Le président du Snec a, à cette occasion, accordé un sursis d'une semaine aux autorités pour remédier à la situation de ces pères et mères de familles. Passé ce délai, « le Snec se réserve le droit de recours à tous moyens justifiés, utiles et légaux pour que nos collègues retrouvent leur dignité », a averti M. Yama.
Le Snec dénonce le fait « qu'une simple correspondance du ministère de l'Enseignement supérieur, adressée au ministère du Budget et des Comptes publics, a suffi pour mettre à zéro la rémunération de ces agents de l'Etat ». Selon M. Yama, il ne s'agit plus de la mise sous bons de caisse, mais bel et bien d'une suspension de salaire qui, estime-t-il, ne se justifierait pas.
JVE
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