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Société & Culture

Francophonie scientifique: le plaidoyer de Ndoume Essingone

Le ministre de l’Enseignement supérieur parmi ses collègues lors de la Semaine mondiale de la Francophonie scientifique.

Le ministre de l’Enseignement supérieur, Pr Hervé Ndoume Essingone, a participé, du 14 au 18 octobre dernier à Toulouse (France),à la 4e édition de la Semaine mondiale de la Francophonie scientifique (SMFS). Organisée par l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF), cette rencontre annuelle des acteurs majeurs de la Francophonie scientifique a réuni plus de 30 ministres en charge de l’Enseignement supérieur et de la recherche, ainsi que plus de 250 enseignants-chercheurs, experts et étudiants francophones venant de 60 pays.Lors de cet événement, le ministre de l’Enseignement supérieur a assisté aux Assises internationales de la Francophonie scientifique et à la Conférence ministérielle. Lors des Assises, le Pr Hervé Ndoume Essingone a donné son point de vue sur plusieurs sujets, notamment sur la coopération régionale en Afrique centrale et les initiatives visant à renforcer la recherche et l'enseignement supérieur dans la région. Son intervention a souligné l'importance de la collaboration pour l'essor de la diplomatie scientifique francophone en Afrique centrale.

Le membre du gouvernement a souligné l’importance de la recherche scientifique comme catalyseur de développement socio-économique et de transformation de la société. Pour cela, le discours scientifique doit être réécrit en termes simples, de façon à permettre aux populations de se l’approprier en vue de renforcer leur engagement citoyen.

Sa participation à la Conférence ministérielle lui a permis de rassurer ses homologues quant au fait que le Gabon prendra toute sa part dans la construction de la diplomatie scientifique francophone. Comme l’avait déjà souligné au 19e Sommet de la Francophonie, tenu à Villers-Cotterêts (France), le 5 octobre passé, le président de la Transition, le général de brigade Brice Clotaire Oligui Nguema. À cette occasion, le président de la République avait indiqué que la Francophonie "devrait dans ce cadre apporter une valeur ajoutée à nos programmes éducatifs afin de les rendre plus pertinents. D’autant que la problématique du chômage, singulièrement des jeunes, est une réalité implacable au sein de la communauté ayant en partage la langue française".

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