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Économie

Fichier unique de référence : ces réseaux à faire tomber

Pr Marcelle Ibinga épse Itsitsa

Lors du colloque gouvernemental sur le bilan et les perspectives de la Fonction publique, qui s’est tenu le lundi 14 octobre 2024, au Palais des Sports de Libreville, le gouvernement avait reconnu que de nombreux agents publics étaient payés à ne rien faire, que beaucoup se trouveraient hors du pays, quand d'autres n’existent même pas.

Peu importe la catégorie dans laquelle il faut les classer, il est évident que ces personnes bénéficient de protections solides ou que des réseaux mafieux sont à l'oeuvre. Évoquer des réseaux au sein de l'administration gabonaise n'est pas une hérésie.

Et les faits le prouvent. En 2010, plus de 700 fonctionnaires fantômes avaient été radiés de la Fonction publique après une opération de recensement des agents de l’État. En 2013, suite à une enquête de la Direction générale du budget, d'autres agents publics, exerçant avec des diplômes falsifiés, avaient été mis sur la touche. Des années plus tard, en 2021, l’Autorité nationale de vérification et d’audit (Anavea) avait démantelé un réseau de trafic de postes budgétaires. Ce groupe de faussaires avait perçu des millions grâce aux intégrations frauduleuses à la Fonction publique.

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Lire aussi - Fichier unique de référence : les prémices d'un nouveau recensement ?

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La mise à jour du Fichier unique de référence va sans doute faire grincer des dents, mais elle est nécessaire. Mais pour plus d'efficacité, il faudrait songer à revoir les modalités d'intégration des fonctionnaires. Comme ceux de leur recensement. À ce niveau, le NIP pourrait bien être utile. Surtout qu'il y a des réseaux à faire tomber.

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