Le spectacle déshonorant que s'est offert inutilement le Gabon, jeudi à N'Djaména au Tchad, lors de l'AG élective de l'Association des comités nationaux olympiques d'Afrique (ACNOA) restera gravé dans les annales de l'institution sous-régionale.
En effet, Cresant Pambo candidat au poste de président, étaient en course face au "redoutable" général Tchadien Idriss Dokony Adiker. Ce dernier avait tellement bétonné "l'affaire" qu'il avait avant, pendant et après le scrutin, le soutien indéfectible du Cameroun, de la Guinée équatoriale, du Congo, de la République démocratique du Congo (RDC) et de Sao Tome-et-Principe. Le Gabonais se contentant, lui, de tisser une alliance avec le représentant de la République centrafricaine (RCA). De l'autre côté, José Walter Foula est candidat au poste de SG de l'ACNOA. Sa candidature est soutenue à l'unanimité par ses pairs, y compris les présidents. Sauf bien entendu par son président Cresant Pambo.
La veille de l'élection, à l'hôtel Radisson Blu Hôtel de N'Djamena, selon nos informations, le président Cresant Pambo va tenter de rallier à sa cause les deux Congo, Sao Tomé-et-Principe ainsi que la Guinée équatoriale. Peine perdue pour le président du CNOG... Finalement, le jour du vote, le 16 janvier 2025, convaincu qu'il ne sera pas élu, Cresant Pambo finira par jeter l'éponge. Dans sa chute, il tentera d'y entraîner son SG, José Walter Foula. "Je profite de l'occasion pour retirer ma candidature au détriment de celle de mon frère Idriss. je retire également celle de mon SG José Walter Foula", dira-t-il. Stupeur dans la salle ! "Tollé général ! Du jamais vu ! Incompréhensible", clame-t-on.
Personne ne comprend en effet l'attitude de Pambo qui prive pour l'instant son pays du poste de secrétaire général pourtant acquis. À cet instant, le Comex se retire, prend la décision de se réunir en urgence, selon les textes, pour choisir un SG. Reste que José Walter Foula pourrait être directement nommé SG de la Zone 4 dans les tout prochains jours.
À Libreville, les présidents des fédérations se réuniront, selon nos informations, pour donner une suite à cette affaire, qui montre, en réalité, comment le CNOG est géré en ce moment : un bateau ivre en perdition.