C'est une affaire troublante qui secoue la commune d'Owendo. Un garçonnet de 3 ans a perdu la vie dans des circonstances mystérieuses à l'église Schekina, située dans le quartier Derrière-la-Pédiatrie. Selon les premières informations, l'enfant serait mort noyé dans une piscine servant aux baptêmes. Les responsables de l'église, ainsi que les parents, auraient tenté de cacher ce drame, soucieux de préserver l'image de leur communauté.
Malgré les efforts de nos reporters pour obtenir des précisions, les portes de l'église sont restées closes, les responsables refusant tout contact. Sur place, le silence est total, et même les travailleurs présents n'ont rien voulu dire.
Un habitant du quartier, souhaitant rester anonyme, a toutefois confirmé l'incident. Il raconte que l'enfant n'était pas sous la surveillance de ses parents au moment du drame, mais bien avec d'autres fidèles. Quelques heures plus tard, l'enfant a été transporté au Centre hospitalier universitaire d'Owendo, sans que les circonstances précises de sa mort n'aient été élucidées.
L'affaire a éclaté grâce à la vigilance de la grand-mère de l'enfant. Intriguée par l'attitude de ses proches, elle s'est rendue à l'hôpital et a constaté que le ventre de son petit-fils était anormalement ballonné, renforçant la thèse de la noyade.
Pour l'instant, les autorités judiciaires n'ont pas été officiellement saisies, un fait qui laisse perplexe. Ce drame met en lumière les pratiques opaques de certaines églises dites de réveil au Gabon, où le silence est souvent imposé aux fidèles pour taire les événements inquiétants qui s'y déroulent.
L'opinion publique s'interroge : pourquoi un tel silence autour d'un événement aussi grave ? La tragédie du petit garçon à l'église Schekina appelle à un examen plus approfondi des activités et des rituels de ces communautés religieuses. Le besoin de transparence et de justice se fait aujourd'hui pressant pour éviter que de tels drames ne se répètent.