Les élèves du lycée Eugène-Marcel-Amogho et du CES Mamadou-Lewo, situés dans le 4e arrondissement de Franceville, peuvent se sentir soulagés. La récente interpellation de trois jeunes braqueurs, Junior Leyandji, Xavier Ruben Okogho Touma et Elionel Doyana, a marqué un tournant dans la lutte contre l'insécurité qui frappe leur environnement scolaire. Âgés de seulement 18 ans, ces Gabonais ne sont pas des délinquants ordinaires, mais des éléments d'un groupe qui a terrorisé les élèves en les dépouillant à la sortie des cours.
Leur mode opératoire était particulièrement audacieux. Armés de couteaux et de machettes, ils choisissaient comme cibles les jeunes qui empruntaient les ruelles souvent adjacentes et désertes à leurs établissements. Les sources policières rapportent que ces agressions avaient suscité l'inquiétude parmi les élèves, qui redoutaient de se faire attaquer après une longue journée. Face à cette montée de la criminalité, plusieurs plaintes ont été déposées auprès de l'antenne locale de la Police judiciaire, poussant les forces de l'ordre à agir.
Le 15 janvier dernier, l'opération qui a conduit à l'arrestation de ces malfaiteurs a été saluée par les habitants de Franceville. Après avoir été présentés devant un magistrat instructeur près le Tribunal de première instance, ils ont été incarcérés à la maison d'arrêt de Yené, où ils méditent actuellement sur leurs actes répréhensibles.
Cependant, ce premier succès soulève des questions sur la pérennité de la sécurité dans la région. Les habitants de Franceville espèrent que les services policiers ne relâcheront pas leurs efforts. En effet, l'insécurité demeure préoccupante et les craintes persistent quant à un retour des délinquants, souvent plus dangereux après avoir purgé leurs peines. La vigilance des forces de l'ordre et la coopération de la communauté sont essentielles pour garantir un environnement sûr pour les élèves, permettant ainsi à chacun de se concentrer sur l'essentiel : leur éducation et leur avenir.
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