[Contrepoint] - Chantier du barrage hydroélectrique de Kinguélé-Aval : tous ces petits détails

Le projet Kinguélé-Aval n'est pas seulement fait de béton et d'énergie. À côté de cette initiative, il est possible de relever plusieurs impacts. Sur le plan économique, on note que plus de 50 entreprises gabonaises sont impliquées dans la réalisation de ce projet. Il est relevé, par ailleurs, que plus de 767 personnes sont mobilisées (dont 530 Gabonais). Le plan environnemental souligne que 73 000 tonnes d'émissions de CO2 seront évitées annuellement.

Que dire alors du Plan de gestion environnemental et social (PGES) ou de la Responsabilité sociétale des entreprises (RSE) ? Le projet de la centrale hydroélectrique a permis la réhabilitation de l'école d'Andock-Foula rouverte en 2022, la réalisation de deux nouveaux forages et deux nouvelles pompes installées, l'électrification et l'éclairage du village, la couverture du village par le réseau qui sera installé pour les opérations du projet, le renforcement de l'hôpital de Kango, l'ouverture d'un économat dans la base vie, l'appui à l'activité de pêche à travers la fourniture de matériels de pêche, l'appui à l'Agence nationale des parcs nationaux (ANPN) qui a été dotée de nouveaux véhicules.

À cela il faut ajouter la prise en charge de 7 écogardes pendant 30 ans et la mise en place d'une pépinière de revégétalisation. La société Asonha-Énergie qui va assurer la maintenance et la gestion de cette infrastructure pendant une durée de 30 ans, est une joint-venture codétenue à 60 % par Meridian, une firme française, et à 40 % par Gabon Power Company (GPC), filiale du Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS).