Juste Parfait Moubamba, plus connu sous le pseudonyme de " Bung Pinz ", continue de défrayer la chronique. Non par ses actions en faveur de la culture gabonaise, mais par ses sorties publiques aussi "maladroites" "qu’embarrassantes", selon les termes des internautes.
Conseiller technique du ministre de la Culture, son statut devrait l'amener à la retenue, la médiation et à l’élévation du débat artistique. Il n’en est rien. Les réseaux sociaux démontrent que l'homme s’illustre surtout par ses prises de parole virulentes et souvent dénuées de tout sens de la retenue. Déjà critiqué pour son attitude autoritaire et dédaigneuse pendant la récente campagne présidentielle où il s’est improvisé " père-fouettard ", invectivant les partisans qui réclamaient des gadgets, Bung Pinz a récemment franchi un nouveau palier dans la désinvolture en s’attaquant frontalement à Rentch Onanga, producteur et manager de la chanteuse de renom Nicole Amogho.
Dans une vidéo devenue virale, il répond avec une agressivité inquiétante à une critique pourtant mesurée d’Onanga, dénonçant l’improvisation et le mépris envers les artistes. Plutôt que d’apaiser, Bung Pinz s’emballe, insulte, menace, se vante de ses financements dans le showbiz, et s’autorise des attaques personnelles contre la femme de son interlocuteur.
Son langage, ponctué de vulgarités, relève davantage du règlement de compte de quartier que de la communication institutionnelle. Le plus inquiétant reste l’image qu’il renvoie d’un ministère censé structurer, valoriser et protéger la création artistique.
À l’heure où les artistes gabonais réclament écoute et respect, les envolées incontrôlées de Bung Pinz jettent une ombre sur la crédibilité des institutions et, surtout, de celle qu'il doit représenter. Entre amateurisme et ego surdimensionné, l’homme s’éloigne dangereusement de sa mission première : conseiller, non diviser. Au lieu de bâtir des ponts, il creuse des fossés.
Il serait peut-être temps que les autorités prennent leurs responsabilités et rappellent à l'intéressé qu’un poste, aussi technique soit-il, exige plus de hauteur que de haine.
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