Lors d'une récente rencontre interne au cours de laquelle Marlène Fabienne Essola Efoutame et ses militants de "la République, c'est nous" lui ont fait allégeance, Alain-Claude Bilie-By-Nze s'est fendu d'un bilan peu reluisant de la Transition.
Arguant que le chef de file du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) a opéré des choix peu judicieux. Lesquels, selon l'ancien Premier ministre d'Ali Bongo Ondimba, ont accru considérablement la dette du pays. Et tutti quanti. Égal à lui-même, il s'est insurgé contre l'actuelle gouvernance qu'il assimile à un "partage de gâteau" des nouveaux dirigeants.
Presque remonté, il invite au changement de paradigmes. Aussi se gargarise-t-il de constituer une "alternative crédible", au regard de son parcours, essentiellement politique. D'autant qu'il accuse frontalement le président Brice Clotaire Oligui d'œuvrer au maintien de l'ordre ancien.
"Le Gabon se trouve aujourd'hui à la croisée des chemins, a-t-il lâché. Nous avons le choix entre un retour vers le passé, un passé qui a fait tellement de mal à notre pays. Ce choix qui est présenté aujourd'hui est la reconstitution des grands blocs notamment le bloc Omarien avec des gens qui n'ont pour seule idéologie que le partage du gâteau Gabon. Avec un pâtissier qui doit enfariner son peuple."
Avant de renchérir : "Mais il y a également le choix que nous proposons, le choix d’une rupture totale avec ce système. Le choix de dire aux Gabonaises et Gabonais qu'une autre voie est possible et nous incarnons cette voie. "
Voilà qui est désormais un peu plus clair. Nul doute que pendant la propagande électorale (Ndlr : qui s'ouvre samedi prochain) le natif de Ntang-Louli axera son discours sur "la rupture".
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