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Enquête

Bambouchine : un quartier aux préoccupations sociales multiples

Etat de la route du quartier Bambouchine © Mikolo Mikolo

Bambouchine fait partie des nombreux quartiers du 6e arrondissement de la commune de Libreville. Cette zone administrative, située à l'est de la capitale et peuplée de communautés diverses - autochtones, allogènes et étrangères -, est plongée dans une sorte de précarité. Ce n'est pas n'importe quel véhicule qui y accède à partir du carrefour Cecado, non loin du stade Augustin-Monedan de Sibang. Une succession de trous conservant l'eau de pluie rend difficile la circulation des populations et, surtout, des transports urbains et autres "clandos" qui exigent aux passagers de débourser entre 500 et 1 000 francs le coût du transport.

Une équipe de L'Union s'est aventurée sur cette voie, quatre jours avant les fêtes de fin d'année pour constater de visu les difficultés dont nous font part les résidents de Bambouchine. Quelle route ? En fait, nous avons roulé sur une piste d'éléphant. Laquelle d'Oveng en passant par le carrefour Mikassa-II est dangereuse à plusieurs endroits parce que traversée par des files de courant supportés par des poteaux de fortune ou jonchant le sol. Comme si cela ne suffisait pas, la zone est marquée par un bourbier qui rend difficile la circulation lorsqu'il pleut. C'est d'ailleurs ici que réside le chef de quartier, Fidèle Nzali. Les reporters de L'Union ont d'ailleurs trouvé ce dernier à leur arrivée s'attelant à réparer son véhicule visiblement éprouvé par une route en piteux état et pleine de boue.

Le chef du quartier de Bambouchine, en présence des siens, reçoit ses visiteurs dans un coin du salon qui fait également office de bureau de travail. S'exprimant sur le mauvais état de la route, Fidèle Nzali dit ne point désespérer. "Tout en se demandant pourquoi les travaux de construction de notre route principale n'évoluent pas malgré la présence des Chinois sur le terrain, mes administrés et moi tendons nos mains vers les autorités compétentes.
Surtout celles du CTRI qui ont commencé à nous ouvrir les portes du bonheur avec l'arrivée de l'électricité ", plaide-t-il. Non sans déplorer labsence d'adduction d'eau potable dans les ménages. Nombreux d'entre eux étant impactés par le projet du contournement de l'aéroport international Léon-Mba de Libreville.

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Vous avez lu 50% de cet article. Retrouvez-le en intégralité dans L'Union du 3 janvier 2025 sur le E-kiosque Sodipresse.

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