Issu du monde entrepreneurial, Axel Stophène Ibinga Ibinga lorgne le fauteuil présidentiel. Candidat à la magistrature suprême, ce dernier a tenu une causerie mardi soir, dans la cour de son père sise au quartier Matiti II. Dans un langage métaphorique, il a comparé le Gabon à une fratrie de neuf (9) membres. Laquelle fratrie, selon lui, est riche comme Crésus. Un discours qui n'a pas forcément fait mouche parmi l'assistance au regard de sa complexité.
Axel Stophène Ibinga Ibinga se gargarise d'être un "homme sans taches", contrairement à certains de ses concurrents au scrutin du 12 avril. Celui qui a vécu à Matiti II dit avoir un projet de société - lequel porte une vision - constitué de neuf (9) piliers. Selon lui, ledit projet doit "impulser une dynamique alternative".
Avant d'énumérer ses neuf piliers : "vision, offre politique, République au travail, principes d'État, enjeux de souveraineté...." Non sans souligner que tous les piliers sont interdépendants. "Quand je parle aux compatriotes, j'évoque la vision qui montre comment s'articule mon programme", a-t-il déclaré.
Le chantre de la "République au travail" n'occulte pas le volet social. "L'État providence c'est pour les plus faibles. Il faut bien l'Etat providence. Dans une famille, il y a toujours un membre qui vit dans de mauvaises conditions. Doit-on l'abandonner ?"', s'interroge-t-il.
Ce "jeune loup" compte également mettre fin à un système, vieux, selon lui, de trente-cinq (35) ans. Lequel, d'après lui, précarise les populations. "Je suis un pur produit du monde entrepreneurial. C'est ce que je veux impulser au sommet de l'État pour dénouer les énergies et intelligences qui sont restées pendant 35 ans endormies".
affirme-t-il.
Sitôt après sa causerie Axel Stophène Ibinga Ibinga a quitté la capitale économique du Gabon. Ce dernier est le cinquième (5e) candidat à avoir foulé le sol ogmarin.
Singulièrement celui de la cité pétrolière.
random pub


